• Pêche / Guyane

Pêche en Guyane

  • Vous êtes ici : Accueil » Ecosystème

Ecosystème


Les eaux saumâtres

image

C'est cette variabilité qui intervient sur la présence ou non de certaines espèces, ce sont ces variations qui également augmente ou diminue l'activité alimentaire de nos poissons. L'importance de cette influence est directement lié au débit de l'Amazone, et donc à la saison des pluies sur le bassin Amazonien.

Les eaux des océans guyanais sont des eaux saumâtres dont la salinité est extrêmement variable, et conditionnée en cela par le courant amazonien qui longe le littoral guyanais.

Les faibles profondeurs des eaux guyanaises augmentent la vitesse de ces échanges, et de plus ne présente pas d'inertie thermique et physique suffisante, pour permettre l'adaptation progressive des poissons à ces variations Ceci expliquant leurs arrivées ou départs soudain . La profondeur à 20 miles des îles est en moyenne de 40 et de 50 m, à 30 miles

L'eau douce

image

Cet apport d'eau douce, permet la prolifération, notamment en fin de saison des pluies, au moment où l'ensoleillement augmente, du plancton végétal (phytoplancton) ceci grâce à la photosynthèse ( couleur verte de l'eau), et également de zooplancton. Ce qui explique l'apparition en masse de grandes raies mantas et d'un certain requin baleine observé deux ans de suite, à la période charnière des mois de mai, et juin, pour se gaver de plancton.

Ce conflit permanent entre les eaux salées du large et les eaux douces de l'Amazone conditionnent donc tout l'écosystème des îles.

Les eaux s'éclaircissent progressivement au fur et mesure de la remonté de la ZIC vers le nord, les alizés de sud, sud-est prédominent, c'est la grande fête de la mer qui commence ... et c'est le moment où les premières espèces pélagiques, font leurs apparitions Carangues et thazards principalement.

Ces espèces stationneront aux îles tant que la salinité et surtout la température de l'eau leur conviendra, notamment notre thazard plutôt frileux disparaîtra de la zone si la température de l'eau redescend en dessous de 27 °.

Ceci signifiant par ailleurs que l'eau s'est également radoucie. Si vous prenez l'habitude de prendre la température de l'eau tous les jours, à la même heure et au même endroit, les variations dépassant 1° vous permettront de mieux comprendre le comportement des poissons d'un jour à l'autre.

L'influence de l'amazone

image

Situé à 400 kms des côtes de la Guyane, l’Amazone rejette chaque année environ 1 milliard de tonnes d’alluvions dans l’atlantique. Les apports d’alluvions sont estimés à 38 tonnes par seconde environ. Le fleuve contribue à environ 18 % des apports d’eau douce et 10 % des sédiments déversés chaque année dans l’océan mondial.

Les quantités de sédiments qui alimentent le plateau continental des Guyan es ont un aspect saisonnier. En effet, elles varient en fonction de la position de la Zone Intertropicale de Convergence des Alizés (ZIC) et du débit de l’Amazone.

Aussi, le plaquage de la vase le long de la côte est lié à la double influence du courant Nord-Brésil et aux houles de l’alizé de secteur nord-est.

La Zone Intertropicale de Convergence des Alizés

image

Cette zone naît de la rencontre des vents issus de l’anticyclone des Açores (hémisphère nord) qui génère des alizés soufflant en provenance du nord-est, et de l’anticyclone de Sainte-Hélène (hémisphère sud) dont les alizés soufflent en provenance du sud-est.

Cette masse nuageuse humide et instable détermine le climat et les vents auxquels est soumise la Guyane.

Lorsque la ZIC remonte du sud de l’équateur, vers le mois de novembre, c’est la saison des pluies qui s’installe sur le bassin amazonien.

Ainsi, les alizés dominants viennent de l’anticyclone des Açores. Ces vents ont la particularité d’être puissants, instables et humides.

Lorsque la ZIC est positionnée au nord de l’équateur (au-dessus de 10° de latitude nord), à partir du mois d’avril, c’est la saison sèche qui s’annonce. Les alizés dominants viennent de l’anticyclone de Sainte-Hélène, et sont secs, de faible intensité et stables.

L’oscillation de la ZIC a des conséquences sur la circulation des courants océaniques de surface, et donc sur les modalités de transport des sédiments rejetés par l'Amazone.

image

A la saison humide, les alizés soufflant vers le nord-est oriente le courant des Guyanes vers le plateau des Guyanes.

Ainsi, c’est la moitié de la masse d’eau douce et 20 % des sédiments en suspension qui sont rejetés par l’Amazone, qui atteignent le plateau des Guyanes.

A cette période de l’année, la salinité de l’eau atteint 10 pour mille et la turbidité peut atteindre 500mg/l voire plus.

image

Petit été de mars, durant cette période la ZIC atteint sa position extrême sud (entre 01° Sud et 2° Nord), où elle stationnera quelques semaines avant de reprendre son retour vers le Nord. Cette époque de l’année correspond pour la Guyane à une accalmie des précipitations.

Soumise aux alizés de Nord-Est, la Guyane reçoit un air maritime humide en provenance de l’océan, provoquant des pluies nocturnes, surtout en fin de nuit. Les journées sont souvent ensoleillées.

image

A la saison sèche, entre les mois de septembre et d’octobre, le débit de l’Amazone diminue de 60 à 70 %.

Les alizés soufflent depuis le sud-est (anticyclone de Sainte-Hélène), le courant disperse sur les fonds marins de Guyane la majeure partie des matériaux amazoniens.

La mer est plus calme et moins chargée en sédiments et la salinité de l’eau remonte à 30 pour mille.

Les différentes saisons de Guyane

La petite saison des pluies
De la mi novembre à mi février, la ZIC s’achemine vers le Sud. Elle aborde les côtes de la Guyane vers la mi-décembre , les premiers prémices se font sentir dès Novembre, où quelques franges Sud viennent lécher la région côtière, provoquant çà et là quelques précipitations modérées à fortes mais relativement localisées et en général de courte durée. Le passage de la ZIC proprement dit, se situe courant janvier. Cette période relativement pluvieuse est caractérisée par un ciel chargé avec des précipitations abondantes et soutenues. Ce passage durera jusqu’à février avec une diminution notable des précipitations.

Le petit été de Mars
Durant cette période (mois de mars) la ZIC atteint sa position extrême sud (entre 01° Sud et 2° Nord), où elle stationnera quelques semaines avant de reprendre son retour vers le Nord. Cette époque de l’année correspond pour la Guyane à une accalmie des précipitations. Soumise aux alizés de Nord-Est, la Guyane reçoit un air maritime humide en provenance de l’océan Atlantique, provoquant quelques développements nuageux locaux et souvent générateurs de pluies nocturnes, surtout en fin de nuit. Les journées sont souvent ensoleillées.

La saison des pluies
Dès le mois d’avril, la ZIC effectue sa lente remontée vers le nord en abordant la Guyane par le sud. Cette remontée s’effectuera durant le mois de mai voire jusqu’à mi-juin, en arrosant copieusement la Guyane au gré de ses ondulations et de son activité. La « remontée » de la ZIC est en général plus lente et son activité, liée à la position des deux anticyclones antagonistes de l’atlantique, peut être très variable. C’est en août que la ZIC se situe vers le 10ème Nord. Les perturbations liées à cette zone ne concernent plus la Guyane, seuls des développements nuageux locaux à caractère orageux provoquent des pluies éparses modérées parfois fortes.

La saison sèche
Bien établie de mi-août à mi-novembre, la ZIC étant rejetée au Nord. La Guyane reçoit un air plus sec en provenance du Sud Est, le beau temps s’installe sur le pays. A noter que durant cette période si les pluies sont plus rares, elle ne sont pas inexistantes et peuvent être fortes surtout dans l’intérieur, mais elles ont lieu en général en fin de nuit, voire tôt le matin. Aussi, durant cette période une journée sans soleil est très rare.

Répartition des espèces

La Guyane possède une grande richesse en ce qui concerne les poissons, les crustacés, les mollusques.
Cette richesse est remarquable tant au niveau de la quantité que la variété.
On évalue à une quarantaine le nombre d’espèces que l’on peut pêcher parmi lesquels : machoirans, loubines, acoupas, vivaneaux, crevettes brunes, pink ou orange, requins et mérou.

Les espèces marines vivent dans des profondeurs qui varient entre 0 et 1000 m, en fonction de leurs capacités à tolérer l’eau saumâtre, l’eau trouble, la salinité ou la pression.
La pêche des poissons et des crustacés s’organise en bandes parallèles à la côte.

- de 0 à 15 m pour la pêche côtière et de mangrove. Les espèces pêchées sont les poissons dits blancs : loubines, machoirans, acoupas ;
- de 15 à 60 m pour la pêche à la crevette brune ;
- de 60 à 150 m sur les zones rocheuses pour la pêche aux "poissons rouges" (vivaneaux rouges, mérous et gorets) et sur les zones sableuses pour la pêche aux crevettes roses ou pink (maximum pour la pink vers 120 m) ;
- de 150 à 700 m : pour la pêche aux crevettes oranges et crevettes scarlet.

product image
product image
product image
product image
product image
product image
product image
product image
product image
product image
product image
product image

Fishing Reel

$75.99 $59.99

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Quisque mi dolor, malesuada id metus a, mattis eleifend elit. Nullam pharetra consequat ex in dapibus. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orciluctus et ultrices posuere cubilia Curae.

Share :